
Maître des lieux
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Buscarel, Aventurier génois ( ? - 1303 )
Buscarel ( ? - 1303 )
Nous sommes en 1289, Arghun Khan, l’Ilkhan d’Iran, se sent menacé par les musulmans qui continuent leur extensions vers l’orient.
Il a à son service, d’abord comme officier de sa garde (porte-carquois), un Génois de bonne famille venu d’Europe du nom de Buscarel (Buscarellio Ghilsolfi). C’était un de ces hommes qui étaient allés chercher fortune en Orient comme aventuriers, marchands ou soldats, et qui étaient entrés au service des Mongols.
Parmi eux se trouvaient des marins formant de vraies compagnies organisées, employées pour gérer la flotte mongole de la Mer Rouge et accédaient à des postes élevés.
Buscarel était l’un de ceux là. Arghun ne pouvait mieux choisir que d’envoyer cet homme en ambassade, dans le but de trouver des appuis en Europe pour combattre ensemble les musulmans.
A l’été 1289, Buscarel, escorté par deux mongols, Tchagan et Kurdji, arrive à Rome, d’ou ils se rendent à Paris. Là, ils rencontrent Philippe le Bel à qui ils remettent la lettre d’Arghum (cette lettre est toujours conservée aux Archives Nationales). Ensuite, ils se dirigent vers l’Angleterre, où ils débarquent le 5 janvier 1290. Buscarel continuera
d’accompagner d’autres missions et voyagera beaucoup entre l’Europe et l’Asie. On le verra chez lui, à Gènes, en 1291.
Puis avec le mongol Köködeï, il portera un message au pape Boniface VIII. En mars 1303, il est chargé, en compagnie de trois nobles mongols, de presser Edouard d’Angleterre. Il disparaît de l’histoire en emportant avec lui les excuses qu’Edouard présente aux Ilkans pour sa lenteur.
La lettre d’Arghun à Philippe IV le Bel est une pièce célèbre et importante de l’histoire diplomatique. Elle met en lumière l’impuissance reconnue des Mongols à obtenir un succès contre l’Egypte sans l’aide des Francs (qui eux sont en passe de perdre leurs territoires au Moyen Orient).
Nous sommes en 1289, Arghun Khan, l’Ilkhan d’Iran, se sent menacé par les musulmans qui continuent leur extensions vers l’orient.
Il a à son service, d’abord comme officier de sa garde (porte-carquois), un Génois de bonne famille venu d’Europe du nom de Buscarel (Buscarellio Ghilsolfi). C’était un de ces hommes qui étaient allés chercher fortune en Orient comme aventuriers, marchands ou soldats, et qui étaient entrés au service des Mongols.
Parmi eux se trouvaient des marins formant de vraies compagnies organisées, employées pour gérer la flotte mongole de la Mer Rouge et accédaient à des postes élevés.
Buscarel était l’un de ceux là. Arghun ne pouvait mieux choisir que d’envoyer cet homme en ambassade, dans le but de trouver des appuis en Europe pour combattre ensemble les musulmans.
A l’été 1289, Buscarel, escorté par deux mongols, Tchagan et Kurdji, arrive à Rome, d’ou ils se rendent à Paris. Là, ils rencontrent Philippe le Bel à qui ils remettent la lettre d’Arghum (cette lettre est toujours conservée aux Archives Nationales). Ensuite, ils se dirigent vers l’Angleterre, où ils débarquent le 5 janvier 1290. Buscarel continuera
d’accompagner d’autres missions et voyagera beaucoup entre l’Europe et l’Asie. On le verra chez lui, à Gènes, en 1291.
Puis avec le mongol Köködeï, il portera un message au pape Boniface VIII. En mars 1303, il est chargé, en compagnie de trois nobles mongols, de presser Edouard d’Angleterre. Il disparaît de l’histoire en emportant avec lui les excuses qu’Edouard présente aux Ilkans pour sa lenteur.
La lettre d’Arghun à Philippe IV le Bel est une pièce célèbre et importante de l’histoire diplomatique. Elle met en lumière l’impuissance reconnue des Mongols à obtenir un succès contre l’Egypte sans l’aide des Francs (qui eux sont en passe de perdre leurs territoires au Moyen Orient).