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Les Avars
Les Avars
Ce sont les Avars qui constituent la deuxième peuplade turque après les Huns d’Occident, qui impose à l’Europe sa présence et sa puissance.
Les Avars, qui commencent à fuir leur contrée asiatique, après la fondation de l’Etat Göktürk en 552, avanceront vers le Caucase et le nord de la mer Noire.
Ils poursuivent leur avance en direction de l’Ouest pour apparaître le long du Danube après avoir battu les Sabirs et les On-Ouïgours.
Ils établissent leur hégémonie sur la région qui comprend aujourd’hui la Yougoslavie et l’Allemagne, assujettissent les Slaves des bords de Danube et les Bulgares riverains de la mer Noire.
Sous le règne de Bayan, les frontières de l’empire s’étendaient de la Volga à l’Elbe, de la Baltique à l’Adriatique.
En 626, ils assiègent la ville de Constantinople en compagnie des Türks Bulgares et passent ainsi pour être les premiers Türks à assiéger cette ville.
Ils tentent de se trouver un pays sur la plaine hongroise entre le Danube et le Tizsa pour y établir un empire durable, mais leur tentative échoue devant les attaques continues des Carolingiens et ils finissent par voir leur empire éclater.
En effet, à partir de 791, l’Empire des Avars déclinera sous les assauts de Charlemagne.
Ils se dispersent en 805, en groupements épars dans la Hongrie Orientale et dans les Balkans. A la fin du IXème siècle ils perdront, de manière définitive, leur identité nationale en étant aggloméré par un autre 'Peuple Cavalier' : les Magyars.
Certains, peu nombreux, se réfugient dans les montagnes de Transylvanie et se mêlent à d'autres peuplades slaves, asiatiques et germaniques.
Les Sicules pouraient être considérés comme leurs descendants.
Ceux restés en Pannonie sont éliminés ou englobés par les Bulgares, autrefois persécutés par ces mêmes Avars. On n'entendra plus parler d'eux à partir des années 822.
Au XIXème siècle, des Avars occupaient une partie de la Circassie sur le versant septentrional du Caucase, entre l'Aksaï et le mont Cherdagh. Ils formaient alors environ 12 000 familles, obéissant à un khan particulier. Ils vivaient de chasse et de rapine. Ils étaient alors vassaux de la Russie, dont ils ont formellement reconnu l'autorité en 1859.
Actuellement, une communauté avare existe toujours au Daghestan.
Les fouilles et les recherches réalisées en Europe centrale et en Hongrie nous ont décelé les traces d’une excellente organisation administrative et militaire chez les Avars.
Ils étaient dirigé par un roi que l'on nommait le 'Khagan'. Celui-ci avait un pouvoir absolu et était entouré de fonctionnaire, les 'Tarkhans'.
Le pouvoir du roi était renforcé par la présence d'une élite guerrière, sa garde personnelle, puissamment armées.
Habitant, eux aussi, dans des tentes de feutre (yourte), ils possédait une capital, le'ring'. Sorte de camp fortifié et circulaire formé de 9 enceintes et situé probablement entre le Danube et la Tisza (le nombre 9 peut être tout simplement symbolique).
Artisans de talent dans l'orféverie et le travail du bronze, on retrouve dans leur art des influences chinoises, bysantines, iraniennes et bulgares.
Leur monnaie sera copiée du système bysantin.

Khanat Avar
Ce sont les Avars qui constituent la deuxième peuplade turque après les Huns d’Occident, qui impose à l’Europe sa présence et sa puissance.
Les Avars, qui commencent à fuir leur contrée asiatique, après la fondation de l’Etat Göktürk en 552, avanceront vers le Caucase et le nord de la mer Noire.
Ils poursuivent leur avance en direction de l’Ouest pour apparaître le long du Danube après avoir battu les Sabirs et les On-Ouïgours.
Ils établissent leur hégémonie sur la région qui comprend aujourd’hui la Yougoslavie et l’Allemagne, assujettissent les Slaves des bords de Danube et les Bulgares riverains de la mer Noire.
Sous le règne de Bayan, les frontières de l’empire s’étendaient de la Volga à l’Elbe, de la Baltique à l’Adriatique.
En 626, ils assiègent la ville de Constantinople en compagnie des Türks Bulgares et passent ainsi pour être les premiers Türks à assiéger cette ville.
Ils tentent de se trouver un pays sur la plaine hongroise entre le Danube et le Tizsa pour y établir un empire durable, mais leur tentative échoue devant les attaques continues des Carolingiens et ils finissent par voir leur empire éclater.
En effet, à partir de 791, l’Empire des Avars déclinera sous les assauts de Charlemagne.
Ils se dispersent en 805, en groupements épars dans la Hongrie Orientale et dans les Balkans. A la fin du IXème siècle ils perdront, de manière définitive, leur identité nationale en étant aggloméré par un autre 'Peuple Cavalier' : les Magyars.
Certains, peu nombreux, se réfugient dans les montagnes de Transylvanie et se mêlent à d'autres peuplades slaves, asiatiques et germaniques.
Les Sicules pouraient être considérés comme leurs descendants.
Ceux restés en Pannonie sont éliminés ou englobés par les Bulgares, autrefois persécutés par ces mêmes Avars. On n'entendra plus parler d'eux à partir des années 822.
Au XIXème siècle, des Avars occupaient une partie de la Circassie sur le versant septentrional du Caucase, entre l'Aksaï et le mont Cherdagh. Ils formaient alors environ 12 000 familles, obéissant à un khan particulier. Ils vivaient de chasse et de rapine. Ils étaient alors vassaux de la Russie, dont ils ont formellement reconnu l'autorité en 1859.
Actuellement, une communauté avare existe toujours au Daghestan.
Les fouilles et les recherches réalisées en Europe centrale et en Hongrie nous ont décelé les traces d’une excellente organisation administrative et militaire chez les Avars.
Ils étaient dirigé par un roi que l'on nommait le 'Khagan'. Celui-ci avait un pouvoir absolu et était entouré de fonctionnaire, les 'Tarkhans'.
Le pouvoir du roi était renforcé par la présence d'une élite guerrière, sa garde personnelle, puissamment armées.
Habitant, eux aussi, dans des tentes de feutre (yourte), ils possédait une capital, le'ring'. Sorte de camp fortifié et circulaire formé de 9 enceintes et situé probablement entre le Danube et la Tisza (le nombre 9 peut être tout simplement symbolique).
Artisans de talent dans l'orféverie et le travail du bronze, on retrouve dans leur art des influences chinoises, bysantines, iraniennes et bulgares.
Leur monnaie sera copiée du système bysantin.

Khanat Avar
Dernière édition par Che Khan le 26 Déc 2009, 17:05, édité 6 fois au total.