Message 02 Août 2009, 11:55

Ascelin de Crémone ( ? - ? )

Ascelin de Crémone ( ? - ? )

Ascelin de Crémone , moine dominicain fait partie de la deuxième mission diplomatique envoyée chez les Mongols.

Il part, seul, de Lyon en mars 1245. En cours de route, un français, Simon de Saint-Quentin, le rejoint. Ce personnage deviendra le chroniqueur de l’expédition.

Arrivé à Tiflis, neuf autres moines dominicains s’ajoutent au groupe.

En Trancaucasie orientale, ils atteignent, non sans mal, en 1247, le camp d’un général nommé Baidju et peut commencer sa mission.

Malheureusement, Ascelin, borné et obtus, connaissant mal les ‘us et coutumes’ de ses hôtes accumule les maladresses.

Il arrive sans présent et cadeau et refuse de s’incliner devant les représentants mongols. Il ne doit la vie sauve qu’a l’intervention de conseillers modérés et à la tradition mongole qui protège les ambassadeurs.

Mais le général Baidju n’était qu’un subalterne. Pour accomplir pleinement sa mission, Ascelin de Crémone devrait s’avancer plus profondément dans les steppes asiatiques.

Il s'entretient avec des princes musulmans, l'oncle du prince d'Alep, et le frère du prince de Mossoul, qui sont en route pour faire allégeance au Grand Khan. Les princes invitent Ascelin à voyager avec eux jusqu’à Karakorum, en Mongolie, mais il décline l'offre.

Ascelin repart en France avec un message de Baïdju, qui exige la soumission du pape. Il est accompagné par deux émissaires mongols, Aïbeg et Serkis, qui voyagent avec lui jusqu'à Lyon et rencontrent Innocent IV en 1248.

C’est un échec totale.

Avec le Dominicain, Ascelin, , l’Europe rate une occasion de découvrir l’Asie centrale.

Heureusement, elle allait la retrouver avec le Franciscain, Jean de Plan Carpin.
Che Khan, votre humble serviteur
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