La Bataille de Bapheus, 27 juillet 1302

La Bataille de Bapheus, 27 juillet 1302
La bataille de Bapheus est une bataille qui voit s'affronter l'armée byzantine et l'armée des Türks Ottoman, le 27 juillet 1302
Les Byzantins sont commandés par le général George Mouzalon et Michel IX Paléologue, le fils d'Andronic II Paléologue.
Les Türks sont commandés par Osman I, fondateur de la Dynastie Ottomane.
Bapheus est un site non identifié, peut-être une plaine située à l'est de la ville de Nicomédie, mais à la vue de celle-ci.
Les Türks nomment cette bataille, la bataille de Koyunhisar.
Contexte général :
La dernière victoire des Byzantins contre les émirats türks remonte à l'offensive victorieuse du général Jean Tarchaniotès en 1298.
Depuis lors les Türks ont peu à peu grignoté les possessions asiatiques de l'empire byzantin.
Il y a plusieurs raisons à cette situation.
Jean Tarchaniotès à été remplacé par des chefs de guerre moins compétents, de nombreux mercenaires désertent les rangs de l'armée byzantine à cause de soldes non payés.
Pour défendre la Bythinie, Andronic II profite de l'arrivée d'Alains qui fuient les mongols et qui demandent l'asile.
Andronic II les envoie en Anatolie où il les met sous le commandement de Michel IX.
Les Alains sont entre 10 000 et 16 000 dont la majorité de femmes et d'enfants. En 1302, lorsque Michel IX prépare son offensive, il reste stationné à Magnésie car ses officiers l'encouragent à la prudence, du fait de son absence d'expérience militaire.
Cet immobilisme profite aux Türks qui ravagent les campagnes alentours. Les Alains, qui ne comprennent pas cette stratégie demandent à quitter les rangs de l'armée tandis que les éléments byzantins de celle-ci abandonnent la campagne, écœurés de voir leurs biens détruits impunément. Andronic II réussit à rassembler l'argent nécessaire pour que les Alains restent trois mois de plus dans les rangs de l'armée.
Au bout de ses trois mois, les Alains commencent à déserter tandis que les Türks resserrent leur pression autour de Magnésie.
Face à ce danger, Michel IX décide de battre en retraite vers l'ouest entraînant le reste de son armée. Celle-ci passe par Pergame alors que ses arrières sont constamment harcelés par les Türks.
A Pergame, la population panique et fuit, soit vers l'Hellespont, soit pour la majorité vers l'Europe.
La plupart des Alains réussissent à se replier en Europe où l'armée byzantine les fait rentré dans le rang et les obligent à implorer le pardon de l'empereur.
Pendant ce temps, le corps commandée par le général Mouzalon qui envoyés le long du Sangarios, la frontière entre les Byzantins et les Türks fait aussi face à une offensive turque. Cette armée, est composée de 2000 hommes dont la moitié est composée de mercenaires alains.
La Bataille :
Coincé entre la plaine de Bapheus et le Méandre de la rivière, les Byzantins se retrouvent face à une armée turque de quelque 5.000 cavaliers légers commandé par Osman I lui-même. Cette armée est composée de ses propres troupes mais ainsi de troupes alliées provenant des tribus turques de Paphlagonie
La cavalerie turque charge immédiatement les Byzantins.
Les Türks cassent la ligne byzantine et force Mouzalon à se retirer dans Nicomédie sous le couvert des Alains qui étaient restés en réserve.
Bientôt, les Alains sont débordés par les cavaliers türks et se replient également dans Nicomédie, laissant le champ de bataille aux troupes victorieuses d'Osman I.
Après la bataille :
Grâce à cette victoire , les Türks Ottomans pillent impunément les campagnes byzantines de la Bythinie. Seules les grandes villes telles que Brousse, Nicée ou Nicomédie sont en sécurité. La plupart des paysans fuient en direction de l'Europe devant l'insécurité régnant sur leurs terres.
Peu de temps après, une armée dirigée par Progonos Sgouros est aussi vaincue par les Ottomans.
Toutefois, Andronic II parvient à gagner les services de la Compagnie catalane, les Almogavares, un groupe de mercenaires catalans expérimentés qui est envoyé en Asie Mineure pour repousser les Türks.
(voir l'article sur Roger de Flor)
Pour les batailles concernant les Türks Ottomans, voir aussi :
la bataille de la Maritsa , 26 septembre 1371
La Bataille de Kosovo Polié, 28 juin 1389
La Bataille de Nicopolis, 22 septembre 1396
La Bataille d’Angora, 28 juillet 1402
La Bataille de Varna, 10 novembre 1444
La bataille de Bapheus est une bataille qui voit s'affronter l'armée byzantine et l'armée des Türks Ottoman, le 27 juillet 1302
Les Byzantins sont commandés par le général George Mouzalon et Michel IX Paléologue, le fils d'Andronic II Paléologue.
Les Türks sont commandés par Osman I, fondateur de la Dynastie Ottomane.
Bapheus est un site non identifié, peut-être une plaine située à l'est de la ville de Nicomédie, mais à la vue de celle-ci.
Les Türks nomment cette bataille, la bataille de Koyunhisar.
Contexte général :
La dernière victoire des Byzantins contre les émirats türks remonte à l'offensive victorieuse du général Jean Tarchaniotès en 1298.
Depuis lors les Türks ont peu à peu grignoté les possessions asiatiques de l'empire byzantin.
Il y a plusieurs raisons à cette situation.
Jean Tarchaniotès à été remplacé par des chefs de guerre moins compétents, de nombreux mercenaires désertent les rangs de l'armée byzantine à cause de soldes non payés.
Pour défendre la Bythinie, Andronic II profite de l'arrivée d'Alains qui fuient les mongols et qui demandent l'asile.
Andronic II les envoie en Anatolie où il les met sous le commandement de Michel IX.
Les Alains sont entre 10 000 et 16 000 dont la majorité de femmes et d'enfants. En 1302, lorsque Michel IX prépare son offensive, il reste stationné à Magnésie car ses officiers l'encouragent à la prudence, du fait de son absence d'expérience militaire.
Cet immobilisme profite aux Türks qui ravagent les campagnes alentours. Les Alains, qui ne comprennent pas cette stratégie demandent à quitter les rangs de l'armée tandis que les éléments byzantins de celle-ci abandonnent la campagne, écœurés de voir leurs biens détruits impunément. Andronic II réussit à rassembler l'argent nécessaire pour que les Alains restent trois mois de plus dans les rangs de l'armée.
Au bout de ses trois mois, les Alains commencent à déserter tandis que les Türks resserrent leur pression autour de Magnésie.
Face à ce danger, Michel IX décide de battre en retraite vers l'ouest entraînant le reste de son armée. Celle-ci passe par Pergame alors que ses arrières sont constamment harcelés par les Türks.
A Pergame, la population panique et fuit, soit vers l'Hellespont, soit pour la majorité vers l'Europe.
La plupart des Alains réussissent à se replier en Europe où l'armée byzantine les fait rentré dans le rang et les obligent à implorer le pardon de l'empereur.
Pendant ce temps, le corps commandée par le général Mouzalon qui envoyés le long du Sangarios, la frontière entre les Byzantins et les Türks fait aussi face à une offensive turque. Cette armée, est composée de 2000 hommes dont la moitié est composée de mercenaires alains.
La Bataille :
Coincé entre la plaine de Bapheus et le Méandre de la rivière, les Byzantins se retrouvent face à une armée turque de quelque 5.000 cavaliers légers commandé par Osman I lui-même. Cette armée est composée de ses propres troupes mais ainsi de troupes alliées provenant des tribus turques de Paphlagonie
La cavalerie turque charge immédiatement les Byzantins.
Les Türks cassent la ligne byzantine et force Mouzalon à se retirer dans Nicomédie sous le couvert des Alains qui étaient restés en réserve.
Bientôt, les Alains sont débordés par les cavaliers türks et se replient également dans Nicomédie, laissant le champ de bataille aux troupes victorieuses d'Osman I.
Après la bataille :
Grâce à cette victoire , les Türks Ottomans pillent impunément les campagnes byzantines de la Bythinie. Seules les grandes villes telles que Brousse, Nicée ou Nicomédie sont en sécurité. La plupart des paysans fuient en direction de l'Europe devant l'insécurité régnant sur leurs terres.
Peu de temps après, une armée dirigée par Progonos Sgouros est aussi vaincue par les Ottomans.
Toutefois, Andronic II parvient à gagner les services de la Compagnie catalane, les Almogavares, un groupe de mercenaires catalans expérimentés qui est envoyé en Asie Mineure pour repousser les Türks.
(voir l'article sur Roger de Flor)
Pour les batailles concernant les Türks Ottomans, voir aussi :
la bataille de la Maritsa , 26 septembre 1371
La Bataille de Kosovo Polié, 28 juin 1389
La Bataille de Nicopolis, 22 septembre 1396
La Bataille d’Angora, 28 juillet 1402
La Bataille de Varna, 10 novembre 1444